Pauline Nicoli


Pauline Nicoli - contact - Réalisatrice de courts-métrages d'animation
tel : 0032 487 180 863 Peintre, illustratrice
pauline.nicoli@yahoo.fr


samedi 4 juin 2011

Fleurets et Pointe-Sèche — Gravures exposées


La maison commune - Exposition Nancy par guillaumelab


Première exposition publique ! À la Maison Commune à Nancy dans le "Jardin des jeunes pousses", espace dédié aux jeunes artistes. J'ai pu y planter mon arbre.





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Fleurets et Pointe-sèche ! Voici les cinq gravures, réalisées pour l'exposition.
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— En garde, gougnafier !

— Moricaud ! C'est à moi que tu parles ? Petite fiente.

— Pisseux ! Tu danses tel un fot-en-cul.
Tac. Cling cling.
— Je te chie dans les bottes, saligaud !
Cling zzuiiing cling.
— Arg ! Je m'en vais te hacher menu comme chair à pâtée !
Cling. Clong.

— Foutre Dieu ! Prends ça !
Tchac.
EUUURGGh !...

— Ça par exemple, bernique ! Tu ne l'as pas volée.
— ...

Fin

samedi 12 mars 2011

ARC édition : ça commence !





J'en chie. Mais ça devrait donner. Ah et pour l'histoire : ça parlera de lapins.

mercredi 26 janvier 2011

Le Drapeau


Petit clip de 55 secondes sur la chanson de Mano Solo.

Édition Mano Solo

Petit livre d'illustrations de chansons de Mano Solo. Le drapeau, El Mungo, Je Marche Seul, Barbès Clichy, Pas du Gâteau.
Cliquez pour écouter : —Le drapeau—




Cliquez pour écouter : —El Mungo—



Cliquez pour écouter : —Je Marche Seul—


Cliquez pour écouter : —Barbès-Clichy—


Cliquez pour écouter : —Pas du gâteau—

mardi 25 janvier 2011

Yōkai 妖怪

Yōkai, dans le folklore japonais est le terme qui se réfère aux démons, esprits et autres monstres. Ils peuvent être parfois de forme mi-humaine, mi-animale. Ils ont généralement une sorte de pouvoir spirituel ou surnataturel...

Tomokazuki, la "plongeuse de compagnie", aparaît au fond de la mer du pays Shima et effraie les plongeuses qui pêchent les coquillages en apnée. Elle n'apparaît que par temps clair et dégagé. Dans les profondeurs, une plongeuse l'aperçoit, en tout point semblable a elle-même. Elle lui sourit et lui offre des abalones et autres coquillages. Toutefois, ce n'est pas une bonne fortune, car elle tente ensuite d'entraîner la vraie plongeuse dans les ténèbres de la mer.

En pays Ôchû, au sanctuaire Suwa, vivait un monstre horrible du nom de Shunobon, autrement dit "le plateau vermillon". Un jour, à la nuit tombante, un jeune samouraï passa seul devant le sanctuaire en pressant le pas, car il connaissait la réputation du monstre. Arriva alors, par-derrière, un autre samouraï d'à peu près son âge. heureux d'avoir ainsi trouvé un compagon de route, ils se mirent à deviser de choses et d'autres tout en progressant sur le sentier désolé. Soudain, le premier samouraï se rappela l'hstoire du "plateau vermillon" et dit :
— On dit qu'un monstre apparaît par ici. Le connaissez-vous ? L'autre répondit :
— Oui, n'est-il pas comme cela ?
Et se retournant vers le samouraï, il montra un visage entièrement vermillon comme un plateau laqué, les yeux couleurs de sang, les cheveux comme des aiguilles et la bouche fendue jusqu'aux oreilles. Le jeune samouraï en tomba dans les pommes.

Il y a un yôkai qui s'appelle Tenjônamé, autrement dit le "lécheurs de plafonds". Le plafond, ce n'est pas facile à nettoyer, et ce serait bien utile si un yôkai l'essuyait avec sa langue... Mais en réalité, vous allez être déçus. Certes, comme son nom l'indique, il lèche le plafond, mais il ne le nettoie pas. Au contraire, il y laisse des traces de salive.

La plupart des yôkai que l'on trouve sur les chemins bloquent les passants par surprise. Mais celui-ci se jette carrément sur vous, d'où son nom Oigakari, "celui qui poursuit et qui s'accroche". Il paraît qu'autrefois, il apparaissait notament dans le canton d'Hiba en pays Bingo. Selon les habitants du coin, ce n'est pas un monstre mais une sorte de fourmilier géant. Et au lieu de se nourrir de fourmis comme les autres animaux de cette famille, il assaille les passants par-derrière, introduit deux longs tubes dans leurs narines et aspire leur sang.


Thème de travail commun en gravure sur zinc avec Geoffrey.

Quelques mots de Berlin